Articles

Affichage des articles du février, 2023

10

 a

9

 a

Le Canada reconnait le génocide des autochtones

Image
Le Canada reconnaît le génocide culturel  des autochtones et va verser des réparations   Dans un pensionnat d'enfants autochtones : Interdit de porter des mocassins, des perles, des plumes, des cheveux longs, des tresses ou de parler algonquin, micmac, crie, ojibwé ou inuit. En arrivant, les enfants devaient aussi abandonner leur nom indien. On les rebaptisait avec des prénoms chrétiens et des noms de famille avec des consonances anglaises ou françaises. Ils avaient aussi un matricule. https://abp.bzh/le-canada-reconnait-le-genocide-des-indiens-at-va-ve-56732 Cet article de Philippe Argouarch sur « L'éducation » subie par les enfants des peuples premiers du Canada, le film bouleversant qui l’accompagne, « L’héritage des pensionnats indiens au Québec », éveiller ont des émotions et feront écho à notre situation en Pays Basque. Selon le New-York Times, le Canada a déclaré samedi 21 janvier qu'il avait accepté de payer 2,8 milliards de dollars canadiens, soit

Egunez egun, 2023eko urtarrila

Egunez egun… 2023eko urtarrila 1 er janvier  : avec l’aide de dizaines de bénévoles, Mintzalasai concocte et publie à l’intention des néophytes, un calendrier Egun bat, hitz bat , pour découvrir l’euskara et sa culture. 3 janvier : des tags « Aski » fleurissent à Ascain sur les panneaux d’affichage d’un projet immobilier. 4 janvier  : la liste proche à connotation abertzale Hats berri se présente aux élection s municipales anticipées de Senpere qui auront lieu les 19 et 26 février prochains. 5 janvier : Mikel Irastorza, incarcéré pendant neuf mois en 2016 et jugé à Paris par le tribunal correctionnel sur ses liens avec une organisation de résistance armée qui n’existe plus, en principe ne retournera pas en prison, malgré les très lourdes réquisitions du procureur. 1 0 janvier : l’ikastola Ametza de Hiriburu étranglée et congelée par le triplement de sa note de chauffage au gaz, parvient à chauffer ses classes grâce à la solidarité associative du nord et du sud de la Bi

LGV en Iparralde chronologie d'un débat

L’arrivée de la LGV en Iparralde, chronologie d’un débat + Juillet 2022 : de passage à Ustaritz, Andoni Ortuzar, président du PNV, déclare : « Nous ne sommes pas ici pour dire par où, comment, quel itinéraire le train à grande vitesse doit emprunter en Iparralde. Nous disons seulement qu’il faut construire la LGV ». + 12 décembre 2022 : un rapport du Conseil d’orientation et des infrastructures envisage la construction du tronçon de LGV Dax-Irun au plus tôt en 2042, alors que le TGV, le Y basque construit par la Communauté autonome, arrivera à Irun au plus tôt en 2027, sans possibilité de raccordement au Nord avec une ligne TGV ou une voie classique modernisée. + 17 décembre 2022 : le maire de Bayonne et président de la CAPB J.-R. Etchegaray, le maire PSOE d’Irun José Antonio Santano et le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic, cosignent un communiqué demandant une étude par un cabinet indépendant pour moderniser la voie ferrée existante entre Irun et la Nouvelle Aqui

Edito, qui décide pour nous ?

Qui décide pour nous ? La construction de la Ligne à grande vitesse ou LGV, pour laquelle nous devrons payer un impôt supplémentaire, bouleversera le territoire d’Iparralde, ses équilibres économiques, démographiques, culturels, linguistiques, environnementaux, tout son système de mobilités. Bien que ce projet soit majoritairement contesté par nos élus locaux, il nous est imposé par des décideurs situés à Pau, à Bordeaux, à Paris, à Bruxelles et même à Bilbao. Les Basques, qu’ils soient d’origine ou d’adoption, ne maîtrisent pas leur devenir. Cette politique coercitive nous est infligée dans d’autres domaines. L’Education nationale refuse de nous entendre lorsque nous demandons que les enfants que nous scolarisons en euskara grâce à des efforts inouïs, puissent passer leurs examens en basque. En plein cœur d’une Europe qui devait gommer les frontières interétatiques, qui érige en totem la libre circulation des personnes, Paris et Madrid remettent en place les barrières, au nom de

Jakes Abeberry, argazkiak

Image
Jakes Abeberry, argazkiak Aberri Eguna Donibane Lohizunen, 1971. © Daniel Velez  

Jakes Abeberry en campagne électorale

Image
Jakes Abeberry en campagne électorale © Daniel Velez L’enfer des passions, Biarritz est à feu et à sang. Trente familles se font la guerre. L’enjeu est de taille, le cap est fixé : abattre le clan Marie, se débarrasser du cacique RPR, tirer un trait sur ses projets d’aménagements immobiliers désastreux. Le maire vient d’être mis en minorité par une opposition atypique, une alliance entre centristes, PS et abertzale. Nous sommes en mars 1991, des élections anticipées vont avoir lieu, feu sur le quartier général. Jakes Abeberry conduit la liste Biarritze bestelakoa, Biarritz autrement. Il met en œuvre une méthode éprouvée. D’abord rassembler la totalité de son camp « tous derrière son panache blanc », puis ouvrir la liste à des compagnons de route. Parmi eux figure le Dr Pierre Pradier, une personnalité d’envergure internationale : avec Bernard Kouchner, il est co-fondateur de Médecins du monde. Pierre et Jakes se connaissent de longue date, du temps où Pierre Pradier était le leade

Jakes Abeberry, l'homme qui fait face.

Image
Jakes Abeberry, l’homme qui fait face © Daniel Velez Sortir un journal d’opinion toutes les semaines suppose qu’il faut se coltiner des nouvelles dérangeantes, celles qui ne font pas vraiment plaisir. Jakes disait alors: «  On ne peut pas s‘échapper en se content ant de rapporter les faits. I l faut prendre position  ». D’autant qu’il savait que nos lecteurs nous attendaient précisément sur le sujet posant un problème aux abertzale. Ce fut le cas le 2 avril 1990 avec l’arrestation du commando Argala d’ETA. Il est exclusivement composé de « Français », comme dit une certaine presse. Lui sont attribués 30 morts et 200 blessés où les gardes civils se mêlent aux magistrats et aux militaires espagnols de haut rang. Les membres du commando révélés par la police sont connus dans le milieu abertzale d’Iparralde. Unai Parot est un collaborateur occasionnel de la rédaction d’Enbata et vient d’être arrêté à Séville. L’arrestation de son frère Jon n’est plus qu’une question de jours ou d’

Jakes Abeberry: "Euskal Herriaren alde, Enbata"

Image
Jakes Abeberry :  « Euskal Herriaren alde, Enbata » Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. René Char, Fureur et mystère, 1948. © Daniel Velez 1960, le P ays Basque est à genou, sa jeunesse émigre en Amérique ou vers d es métropoles française s , sa langue parlée par beaucoup n’est enseignée nulle part , aux yeux de certains ce n’est qu’ un patois de ploucs incapable de dire la modernité, sa culture est folklorisée, réduite à un musée poussiéreux , s es industries traditionnelles une à une ferment leurs portes, le Sud est écrasé sous la botte . Devant un tel tableau , comment croire en l’avenir du peuple basque ? Comment concevoir qu’il puisse peu à peu maîtriser son destin ? Ils seront sept à f ranchir le pas, sept jeunes gens qui n’ ont peur de rien. Ils fondent Enbata, 4+3=1, un mouvement politique , un journal. Parmi eux, un biarrot, fils de boulanger , Jakes Abeberry. Co-rédacteur trois ans plus tard de la Charte d’Itsasu